choisir où on porte son attention

3 clés pour rester alerte et plein de ressources en temps difficiles

Comment devenir acteur de son bien-être en choisissant où on porte son attention.

Si j’écris cet article ce mois-ci, c’est parce que les circonstances sont une fois encore dramatiques avec ces terribles inondations, la COVID, la menace d’une 4ème vague, la grève de la faim des sans-papiers et les faillites à foison.

« Happiness is not something readymade, it comes from your own actions. » – Dalaï Lama

En tant qu’animaux, nous sommes programmés pour avoir des mécanismes de survie aussi profonds qu’utiles qui vont nous permettre de percevoir très facilement les dangers. Ainsi l’Homme est naturellement bien plus sensible à la perception de ce qui ne va pas, et pourrait constituer un risque, qu’à percevoir ce qui va bien. A cela s’ajoute tout le poids de notre culture et de notre éducation. Bref, notre culture occidentale nous pousse à envisager et nous préparer au pire.

Alors comment rester alerte et plein de ressources devant de tels drames ?

Les neurosciences expliquent que le stress est le produit du « stresseur » (les conditions externes) et de la « stressabilité » (qui est notre aptitude personnelle à gérer le stress). Eh oui, on ne réagit pas tous de la même manière face aux évènements. La bonne nouvelle, c’est que cela se muscle ! Plus techniquement, il s’agit de provoquer une bascule vers la partie préfrontale de notre cerveau afin de retrouver le recul, la flexibilité et la créativité nécessaire face à une situation difficile pour vous.

« Happiness is a practice » – Laurie Santos

La Professeure Laurie Santos qui a créé un cours sur le bonheur dans la prestigieuse université de Yale explique que notre bonheur dépendrait à 50% de nos gènes et à 10% de facteurs extérieurs (ce qui nous arrive dans la vie). Il reste donc encore 40% qui dépendraient de nos actions, nos intentions et nos habitudes. Cela vaut donc la peine d’y accorder un peu plus d’attention.

Plutôt que de parler de bonheur, qui est à mon avis beaucoup trop lié à la sensation de joie, je préfèrerais parler de bien-être. Il ne s’agit pas, en effet, de ressentir de la joie à tout moment, mais d’être là, présent dans son corps et en pleine acceptation de ce que l’on ressent et de ce qu’on vit.

« 40% de notre bonheur/bien-être dépend de nos actions, de notre attention et de nos habitudes »

Cela vaut donc la peine d’y accorder un peu plus d’attention, non ?

Voici donc 3 approches indissociables et accessibles à tous :

1ère méthode : Choisir où l’on porte son attention

choisir où on porte son attention

Un des présupposés de la PNL Systémique dit que « L’énergie va là où on porte son attention »

Placez toute votre attention sur ce qui vous limite ou vous frustre, et pire encore sur ce sur quoi vous n’avez aucun impact possible, est une recette inratable pour être malheureux.

Acceptez sereinement ce que vous ne pouvez pas changer et portez votre attention sur ce qui est possible, ou mieux ce qui va bien, alors, vous laissez de la place à l’émerveillement.

C’est un peu comme si sur une feuille où il y a beaucoup de points noirs et quelques petites touches de couleur. Vous pouvez focaliser votre attention (1) sur les points noirs ou (2) sur les points colorés et les espaces entre les points plutôt que sur les points noirs. Ca change, non ? Tout part donc de là où l’on porte son attention.

Ainsi, dans les circonstances actuelles, porter son attention sur le bel élan de solidarité, et si on le souhaite, y participer, peut nous aider à traverser cette crise. Il ne s’agit pas de fermer nos sens à ce qui se passe autour de nous mais à gérer le flux d’information et d’énergie qui nous entoure.

2ème méthode : Choisir comment réagir

choisir comment réagir

Comme l’explique très bien Viktor Frankl, nous ne pouvons pas toujours choisir ce que nous vivons, mais nous pouvons choisir comment nous le vivons.

« Il y a un espace entre stimulus et réponse. Dans cet espace reste notre pouvoir de choisir notre réponse. » – V Frankl

Ce principe est tout aussi puissant que difficile à appréhender au premier abord.

Pour vous donner un exemple personnel de son application, récemment, alors que j’étais très affectée par un revirement professionnel, je me suis réveillée un matin en me disant que je n’allais pas laisser le pouvoir de me rendre malheureuse à la personne qui m’avait rejetée. Il s’agissait dès lors de sortir de mon sentiment de victimisation et de rassembler mes forces pour me focaliser sur ce qui était encore possible et décider ce que j’allais faire de ma vie.

3ème méthode : Gérer son état interne avant tout !

Gérer son état interne

Ce que la PNL m’a appris en premier lieu, et il n’y a évidemment pas que la PNL qui en parle  c’est que nous sommes en grande partie responsable de notre état Interne.

Il existe de nombreuses manières de gérer ou d’influencer son état Interne – la méditation, le sport, le yoga, la danse, la musique … à vous de trouver celle qui  vous convient. Mais ce qui est sûr, c’est que c’est en grande partie grâce à cela que vous arriverez à choisir votre réponse à ce que vous vivez et que vous serez tenté de porter votre attention sur le positif et sur les opportunités qui se présentent à vous.

Personnellement, j’utilise le yoga, la pleine conscience, l’état C.O.A.C.H. décrit par R.Dilts et j’active les 3 énergies archétypales magiques que sont La Détermination, la Compassion et la Légèreté, avec ce cocktail, il y a moyen de faire face à de nombreuses situations.

 

Je vous souhaite un merveilleux été et j’espère que vous aurez l’occasion de pratiquer l’une ou l’autre de ces approches.

 

Pour en savoir plus  :

Choisir où on porte son attention :

Gérer son état interne :

Choisir comment on réagit :

  • Livre : « Le choix d’Edith » de Edith Eger
  • Livre : « Nos raisons de vivre » de Viktor Frankl

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